Scène rapportée mardi 16 août 2011 entre midi et quatorze heures au Service socioculturel de l’Université de Lausanne (UNIL). Une quinzaine d’étudiants, inscrits pour l’année académique à venir, recherche désespérément un logement. Désabusée, la préposée fait part de son impuissance. Deux étudiants grecs, frère et sœur, marquent alors leur désappointement légitime. «Chez-nous en Grèce on connaît la crise. Alors nous venons étudier ici, mais nous n’avons nulle part où nous loger!», déplorent-ils.
C’est sans grande solution pour eux ici. Conscient de l’acuité de la pénurie, le rectorat ne recule devant aucun moyen pour élargir la palette d’une offre très tarie. Récemment, le recteur de l’UNIL, Dominique Arlettaz, a même envoyé une lettre à tous les étudiants et étudiantes qui envisagent de faire un séjour à l’étranger pour leur master. Dans sa missive, il sollicite leur bienveillance pour mettre leur chambre vide pendant leur séjour à l’étranger à disposition de tiers. Une stratégie qui reste pour l’heure insuffisante, en attendant la mise à disposition de nouveaux logements universitaire, prévue en principe en 2013.