Je sais que le monde va mal.
Je sais aussi que de tous côtés des gens souffrent et manquent du «juste nécessaire».
Pourtant je ne ressens pas de honte à dire que là, dans la forêt de Tanneron, dans le Var, je suis reconnaissante de toute cette beauté, de cette lumière, de ces odeurs charnelles dégagées par la forêt de mimosas.
L’argent des feuilles d’eucalyptus brille parmi les hampes jaunes et c’est vraiment un grand bol de plaisir.
La terre rouge et les insectes qui s’en donnent à cœur joie, les pommes de pin éclatent sous la chaleur du soleil, cela me rend heureuse et pleine d’espérance.
Texte et photo Denise Campiche, mars 2014