Les gesticulations de Trump étaient voulues pour brouiller les pistes. Attaquera, n’attaquera pas? Pendant deux jours les médias ont été menés en bateau, à l’instar des quotidiens lémaniques qui consacraient deux petites colonnes à la prétendue hésitation américaine samedi matin, à l’heure où la nouvelle de l’attaque faisait déjà la Une de l’actualité sur les ondes et en ligne. Les frappes occidentales contre la Syrie ont apporté une confirmation sanglante à ceux qui redoutaient la fuite en avant du Pentagone et de ses alliés britannique et français. Le moment était minuté depuis longtemps, l’intervention ne devait surtout pas avoir lieu avant la fermeture de Wall Street afin d’éviter un effondrement boursier. La reprise des cotations lundi, c’est encore de la musique d’avenir…

La page internationale d’un quotidien romand, samedi 14 avril 2018. Les frappes contre la Syrie ont déjà eu lieu.
Nous nous trouvons dans une guerre mondiale des mots, des actes et des idéologies, et c’est désespérant.
Voilà que M. de France, avec le sourire, et Mme de GB s’allient à l’inqualifiable M. des USA pour bombarder la Syrie, et faire la morale au régime syrien ! Avec leur passé de colonialistes pour les uns et de destructeurs de pays entiers pour les USA et leurs valets ! En plus, la dame Merkel qui applaudit ! Le passé de son pays devrait l’inciter à quelque modestie. Que de crimes ne commet-on pas en ton nom, Démocratie !
Et dans toute cette guerre de « fake news », qui croire ? que croire ?
Avec un seul mensonge, concernant les « armes de destruction massive » en Irak, on a détruit un pays entier. Alors : comment croire ?
Nous nous trouvons maintenant à la frontière de l’impensable.