Le président américain Donald Trump a indiqué qu’il se prononcerait d’ici mi-mai sur la résiliation de l’accord sur le nucléaire iranien. La semaine dernière, le Premier ministre israélien Benyamin Nétanyahou a reproché à l’Iran d’avoir menti lors de la conclusion de cet accord et de vouloir réactiver son programme nucléaire à un moment donné. Un pays en particulier profiterait de la résiliation de l’accord sur le nucléaire iranien, fait remarquer le journaliste Ivan Iakovina dans le quotidien ukrainien Novoïé Vrémia :
Un effet d’ores et déjà assuré, c’est l’envolée des prix du pétrole. Les hausses actuelles sont déjà impressionnantes. Les acteurs du marché comprennent qu’en cas d’arrêt des livraisons de pétrole en provenance du Golfe persique, le monde serait privé d’un tiers de son approvisionnement. Ce qui occasionnerait un déficit gigantesque et une flambée des prix. Mais à qui cela profiterait-il ? A tous les autres fournisseurs de carburant, Russie en tête. Si le pétrole devait être négocié au double ou triple du prix actuel, le régime de Poutine pourrait gager sur une existence tranquille ces prochaines années. Je me demande parfois si Moscou ne paye pas Trump, pour que celui-ci menace au moins l’Iran.