Monsieur le Directeur,
Mesdames et Messieurs les membres de la Direction, Mesdames et Messieurs les journalistes et présentateurs ,
Nous découvrons, par hasard dans un journal, ou plutôt grâce à la loyauté d’un de vos présentateurs, M..Alexis Favre, qu’un duo de doctrinaires vient de trouver une entrée à la Télévision suisse romande pour imposer l’écriture « inclusive ». Cela, de façon délibérée, sans aucun accord avec le personnel concerné et au mépris de toute bienséance. Ces « lumières de la pensée unique » et doctrinaires politiques minoritaires décident d’imposer l’utilisation de l’écriture « inclusive » dans une organisation payée pour di user des émissions en français. Cette décision est une insulte à tous les téléspectateurs francophones et un manque de déontologie coupable.
Nous sommes très nombreux à dénoncer ce mode de pensée arbitraire et nous venons vous demander, avec force, de renoncer, sans délais, à l’introduction de l’écriture inclusive et ses dérivés à la RTS ! Tous les éminents spécialistes sérieux que compte la langue française s’insurgent contre cette dérive. Il y a un danger de sombrer dans l’imposture linguistique. Hélas, cette écriture militante ne s’intéresse pas à la langue pour la servir ou l’aimer, elle n’y voit qu’une arme de guerre, et elle oublie que, si le langage façonne nos esprits, c’est beaucoup par le récit de la vie que se constitue la littérature. L’écriture inclusive est un piège mortel pour la langue française !
De quel droit une minorité d’idéologues se permettraient de modi er les règles de grammaire de la langue française ? L’écriture inclusive génère un bégaiement du cerveau… selon l’Académie française.
Nous portons à votre connaissance que DLF (Défense de la langue française pour la Suisse) déposera, prochainement, une initiative populaire fédérale pour interdire l’écriture inclusive en Suisse.
Nous vous présentons, Monsieur le Directeur de la RTS, Mesdames et Messieurs les membres de la Direction, Mesdames et Messieurs les Journalistes et Présentateurs, nos salutations respectueuses.
Aurèle Challet
Président de DLF-Suisse