Tribune libre – Comment diminuer les primes d’assurance-maladie?


Question sans réponse de la part de nos autorités politiques bienveillantes à l’égard de nos assurances maladie, puisque les lois protègent mieux les assurances maladie que les assurés. Impossible de connaître véritablement les coûts de la santé par la transparence des caisses maladie ou de l’OFSP, histoire de justifier des hausses annoncées et évaluées virtuellement en septembre. Lesquelles ne tiennent pas compte du coût réel annuel de la santé, toujours inférieur aux prévisions des assurances maladie! Personnellement, j’ai tenu à demander à ASSURA un tableau comparatif sur 10 ans des augmentations annuelles comparées au coût réel de la santé. Evidemment la réponse a été polie et insignifiante.

Devant le laxisme constant de certains élus face aux assurances maladie, les assurés paraissent consternés. Ils pourraient supposer qu’il existe bien des conflits d’intérêts latents! L’opacité des assurances maladie profite du silence gêné des élus dans la défense du pouvoir d’achat des citoyens, en particulier des retraités dont le revenu fixe demeure stable malgré les adaptations annuelles majorées.Comme les autres assurés, les retraités subissent de sensibles augmentations absolument injustifiées qui pénalisent le pouvoir d’achat. Les primes d’assurance-maladie sont devenues un crève-budget pour les familles. La méthode de fonctionnement des assurances maladie est devenue indigne d’une assurance médicosociale largement subventionnée par les contribuables en plus de la franchise de 10% ajoutée à la charge de l’assuré. Ce système coûteux préjudiciable provoque un assistanat permanent, et pour les retraités un éventuel exode des grands parents avec la conséquence d’une séparation familiale d’avec les petits enfants.

En plus, sachez que cette année, nous avons subi une hausse de 30% de notre assurance privée complémentaire OPTIMA PLUS auprès d’ASSURA, alors que nous sommes assurés depuis 1979, adaptation d’autant plus inadmissible que nous étions bien portants pendant 40 ans, soi disant pour financer l’ensemble des prestations couvertes. C’est une honte puisque après une opération d’un cancer en 2017, je ne puis plus changer d’assurance maladie de libre passage sans réserve! Dorénavant, le choix de l’établissement hospitalier doit être agréé par ASSURA qui restreint même le choix du médecin spécialiste.

Comme la majorité des assurés, nous attendions une diminution nécessaire obligatoire des primes 2022, compte tenu des RESERVES pharaoniques avouées de plus de 12 milliards, propriété des assurés, soit plus de 200% du minimum légal au service de la santé, pour baisser les primes de 10 %, garantir les tests et la vaccination gratuits, aider les hôpitaux souvent déficitaires dans leurs investissements modernes, en ajoutant à leurs prestations médicales de la prévention telle que les cures!

L’office fédéral de la santé, avec le concours des élus, devrait assurer une modification de l’ordonnance sur la surveillance de l’assurance-maladie. En effet, le système actuel mériterait une réforme urgente, car il paraît hors de contrôle.

Lionel de Pontbriand, Servion

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