Voilà, c’est une étape mais tout sauf un long cours d’eau tranquille, c’est accepter de nager à contre-courant, de garder le cap sur le courage et la confiance
Un demi-siècle c’est long, mais 50 ans c’est court au vu des pertes de temps ; sorte de trous dans le tissu de vie. Surtout ne rien regretter, car c’est trouer davantage.
Au quotidien, avec ou sans noces, il importe de serrer les doigts sur le sablier du temps pour cueillir en silence un instant d’éternité.
Marcher ensemble sur ce chemin d’humus parsemé d’entraves qu’il faut enjamber en se cassant le nez. Pas une pépite à l’horizon mais une pervenche qui surgit soudain au détour du chemin, elle offre au passant son œil bleu apaisant.
On continue la route sans savoir si elle tourne, monte ou descend, c’est le cap qui nous tient par la main lorsqu’on ne voit plus très bien.
Vers quoi marcher ? le sens du beau, du vrai, du simple et du créé ? tous font avancer et croire à la lumière-espérance ; cette petite étincelle ou ce flambeau recelé en chaque vie.
Aujourd’hui donc, repartir, faire noce encore et à chaque moment ; se réjouir comme on respire ; et découvrir l’essentiel :
Le courage, c’est d’aller à l’idéal et de comprendre le réel (Jean Jaurès) et je dis que :
Croire sans voir c’est avoir confiance.
Alors, courage et croire sont les deux ailes pour voler avec la colombe.
Aujourd’hui on a fêté nos 50 bornes de route en allant voir le spectacle « face à face » au théâtre de l’Espérance, on a mangé au restaurant de « l’envers du décors », avec ces titres on était bien partis pour continuer la route, non ?
A tous les noceurs d’or, j’offre donc une bonne poignée d’humus et d’humour !
Claire-Dominique
Aquarelle Reto Olgiati
FELICITATIONS et bonne suite!