Décidément, le culot sera toujours le lot de Michael O’Leary, PDG de Ryanair.
Celui qu’on verrait bien tenir un rôle dans le film de Sergio Leone, « Le bon, la brute et le truand », tente toutes les combines possibles pour arriver à ses fins.
On apprend qu’une demande officielle émanant de Ryanair vient d’être envoyée à l’Union européenne pour que des mesures immédiates soient prises contre la grève des aiguilleurs du ciel français (ATC), afin qu’il lui soit immédiatement possible de survoler le territoire français. Cette lettre déplore notamment qu’un service minimum pour les seuls vols internes français soit autorisé par une loi.
Il y a quelques années, Ryanair a signé, à contre-cœur il est vrai, l’approbation de la création de plusieurs syndicats du personnel dans l’ensemble de ses stations d’Europe. La direction du transporteur low-cost devrait alors bien savoir qu’on ne peut pas aller à l’encontre d’une décision syndicale, à fortiori sur territoire français, et que l’Union européenne ne pourrait rien faire en ce sens.
C’est, d’autre part, assez cocasse de remarquer que Ryanair vienne quémander ce genre de service à l’UE, alors qu’à maintes reprises, le transporteur n’a cessé de critiquer cette institution pour ses réglementations en voulant démontrer qu’elles ne servaient à rien. Cherchez l’erreur.
Peu importe la méthode pourvu qu’on ait les dollars.
Pour ma part, je ne serais pas surpris que cette lettre reste sans réponse de la part de l’UE.
Gérard Blanc