Pendant deux semaines, la 27e conférence de l’ONU sur le climat à Charm el-Cheikh sera le théâtre de négociations entre les 200 pays participants. L’hôte de la conférence, l’Egypte, accorde une place centrale aux demandes de compensation, dues selon lui par les pays industrialisés, premiers responsables du changement climatique, aux pays en développement les plus durement frappés. Le journal slovaque de langue hongroise Új Szó trouve inacceptable que les manifestants soient tenus à l’écart de cette COP27 :
«Les organisations écologistes à but non lucratif, les militants pour le climat, les ONG et la société civile dans son ensemble sont des protagonistes indispensables de la transition climatique. Et leur participation a été rendue extrêmement difficile, de manière délibérée. Pourquoi ? Parce que l’Etat égyptien et le président et dictateur qui le dirige, Abdel Fattah al-Sissi, ne tolère aucune critique, surtout pas celle émanant de sa propre société civile. … A l’heure actuelle, 60 000 prisonniers politiques croupissent dans les geôles égyptiennes. Parmi eux se trouvent des militants pour la défense des droits humains et du climat. … Justice climatique et droits de l’homme sont deux concepts qui vont de pair.»
Eurotopics