Il était prévu que le pays assume la présidence tournante de l’UE au second semestre 2024. Or dans un vote approuvé par plus de deux tiers des députés, le Parlement européen a demandé aux Etats membres de se prononcer contre cette présidence. Il a justifié sa décision par l’absence d’Etat de droit et le non-respect des valeurs européennes. La résolution n’est pas juridiquement contraignante. Pour Magyar Nemzet, quotidien hongrois pro-Fidesz, le Parlement européen n’est pas bien placé pour jouer les donneurs de leçon :
«D’une part, le Parlement n’a pas son mot à dire quant au choix du pays qui assume la présidence tournante de l’UE. Mais il compte par ailleurs dans ses rangs [l’eurodéputé belge désormais sans étiquette] Marc Tarabella : récemment libéré, il avait été inculpé pour avoir accepté près de 120 000 euros en liquide afin d’influencer les décisions du Parlement européen en faveur du Qatar, mission qu’il avait remplie. Or ce personnage vient de voter contre nous…»