La France de nouveau en crise, face à Paris, des milieux financiers à bout de patience? (Tamedia) France, mère des arts, des armes et des loisTu m’as nourri longtemps du lait de ta mamelle (Joachim du Bellay, 1558) Mais aujourd’hui, à tous, tu montres la gamelleQue Macron te fait prendre, en clown

Chronique du Rimeur Trouble-fête – France, à qui montres-tu la gamelle?
sur 7 octobre 2025 in Poésie - Pierre Santschi

Chronique du Rimeur Trouble-fête – Gouvernants et manants
sur 4 octobre 2025 in Poésie - Pierre Santschi
Le pouvoir corrompt, dit le Sage. Le Rimeur opine du chef et ajoute: Mais au fond ne veut-on s’adonner au pouvoir(Peut-être faudrait-il plutôt dire « à l’emprise » ?)Que parce que l’on est, soi-même, sous l’empriseD’une drogue ou déni que nous ne voulons voir ?N’est-ce alors la pulsion de bien des gouvernantsQui, soumis à ego, peur et

Un pont sage
sur 26 septembre 2025 in Poésie - Santo Cappon
Pour mieux faire reluire sa dégaineAvant de le peindre ?L’air de rien,Il fait le gros dos.Sans ostentation.Une fable débutanteAu service du propos ? Ou le simple trait d’union,Frêle et figé,Entre deux rivages. Au chevet d’une eau Qui, en silence, Ne fait que passer ?En absorbant la réalité construitePour mieux la réfléchir, Puis la laisser couler.Drôle de miroirVers lequel s’inclineQuelques branches compliquées, Agrippées au surplomb

L’homme, avec une grande Hache !
sur 23 septembre 2025 in Poésie - Maria Zaki
En temps de désastreComment combattreL’inhumanité Eternelle doublure de l’homme Avec une grande Hache ! L’hirondelle sans printempsEt l’alouette sans têteSe sont envoléesLes alizés jaunes Soufflent en riantSur l’herbe rougeDes heures de guerre Le ciel brumeuxCachant la laguneLes yeux reviennentAu sable vert De la main tenantLe feu blancLe baiser de la mortTraverse les cieuxPour atteindre sa proieL’abandonné de DieuN’est pas celui qu’on

Senteurs de pluie
sur 17 septembre 2025 in Arts plastiques, Poésie - Dominique Olgiati - 1 commentaire
Sec , sec, sec, crie la pie qui s’envole avec son plastron blanc et sa queue en balancier. La terre se craquelle et ne respire plus ; ça et là une pâquerette étire encore sa collerette entre les failles mais tout autour le paillasson d’herbe s’étend, tasse et tarit tout éveil. Les pâturages sont du foin, et

Chronique du Rimeur Trouble-fête – «Il faut légiférer», cette scie qui lasse…
sur 14 septembre 2025 in Poésie - Christian Campiche
«Il faut légiférer», cette scie qui lasse,Navre notre Rimeur, et en voici la trace : Pierre Santschi

Les pavés du Ghetto Nuovo
sur 2 septembre 2025 in Arts plastiques, Poésie - Santo Cappon
Alignés dans un espace défini par l’Histoire,Les immeubles du CampoOnt confisqué le temps,Pour éviter qu’il ne s’échappeEt contredise ses propres verdicts.Rehaussées,Serrées les unes contre les autres,Les maisons se réchauffent Aux temps solidaireD’un hiver vénitien qui les enveloppeDavantage encore.En ligne resserrée et docile,Leurs portes d’entrée Offrent une échappée belleSur la grande place,Où les arbres dénudés Ainsi que la grisailleTempèrent

Chronique du Rimeur Trouble-fête – Valeur locative, l’État, plus que bancal, est surtout nocivité
sur 1 septembre 2025 in Poésie - Pierre Santschi
« Vaud et Genève recevraient plus d’impôts sans la valeur locative » (« 24 Heures » du 1er septembre 2025): héhé!, fit le Rimeur. Tout «manque à gagner» fiscalEst bon pour la société.Car l’État, plus que bancal,Est surtout nocivité.Remède ? DébarrasserSes nuls, par nous engraissés… Pierre Santschi Oiseaux chinois. Aquarelle d’Isabelle Santschi.

Les deux gondoles
sur 26 août 2025 in Arts & Culture, Poésie - Santo Cappon
A quai sur le rio San’Tomá,Deux gondoles en quinconce.Blotties sensuellementL’une contre l’autre.Epousant l’arrondi d’une berge silencieuse Et les rythmes organisésD’une partition équilibrée.Qui espère glisser de patience Vers ce Grand Canal,Si proche du présent alanguissement.Pour donner un sensAu sens du courant alternatifTendu vers la fourche arrondieDu Ponte del Traghetto.Qui enjambe avec révérence Deux rives tutélairesOù tout se tient.Au parfum d’une chronique concilianteEt aux ordresDe l’humaine mesure. Santo Cappon, poème et sa gouache aquarellée