Pollution à la Vallée, la situation s’améliore, mais l’eau reste impropre à la consommation


La localisation précise de la pollution est difficile. Dès lors, plusieurs sources ont été déconnectées par le Service des eaux communal. La situation pourrait revenir à la normale la semaine prochaine.

PAR JEAN-FRANCOIS AUBERT

La pollution hydrique qui a touché, en début de semaine (la “Méduse” du 4 juillet 2012), une grande partie des Bioux, près de la moitié du village  de L’Orient et une petite zone du Sentier semble être maîtrisée. Mais pas encore totalement éradiquée. Selon Olivier Sudan, technicien communal du Chenit, «les sources suspectées ont été déconnectées. Le réseau contaminé est toujours sous purge (par l’eau du réseau du Brassus injectée dans les canalisations) et le chlorage se poursuit». Sous haute surveillance, les conduites incriminées font toujours l’objet d’analyses effectuées par le Laboratoire cantonal qui se dit satisfait de la rapidité d’intervention de la commune et des mesures prises par cette dernière. Et Olivier Sudan de relever: «la dernière analyse en date, celle de jeudi 5 juillet, a donné des résultats satisfaisants. Une est encore prévue lundi prochain 9 juillet. Les résultats nous informeront quant à la pureté de l’eau et à la levée ou non, dès la semaine prochaine, des prescriptions édictées par les autorités». Mais pour l’heure, l’eau reste impropre à la consommation et doit toujours être bouillie pour être ingurgitée ou pour laver la nourriture.

Il n’a pas été possible de déterminer avec précision quelles sources avaient été contaminées. Raison pour laquelle plusieurs de celles-là, sur le versant Vallée de la chaîne du Mont-Tendre entre Les Bioux et L’Orient, ont été fermées. Quant aux bactéries d’origines fécales qui ont infesté les eaux potables, elles proviennent très certainement de déjections animales sous forme de lisier ou de fumier suite à leur épandage dans les champs ou pâturages. Les fortes pluies qui ont arrosé La Vallée ces derniers temps pourraient alors en avoir accéléré la pénétration dans le sol, contaminant  l’une ou l’autre de ces sources.

Quelques voix se sont élevées parmi la population concernée par les restrictions au sujet de l’approvisionnement en eau (par citerne, bouteille d’eau minérale). A l’instar ce qui avait été entrepris lors de la pollution du ruisseau du Brassus, il y a une vingtaine d’années. La situation d’alors n’avait rien de comparable à l’actuelle. L’eau du ruisseau avait la couleur et l’odeur du purin; celle qui sortait des robinets de même. Douches et bains avaient été prohibés. Aujourd’hui, on est à mille lieues de ce qui s’était passé. L’eau est certes non potable, mais les ablutions ne sont pas interdites.

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