Plume de feu le « Journal de Genève », Françoise Buffat nous adresse ce message. Réd.
Quand le « Journal de Genève » (JdG) a été «racheté» par le « Temps », les quelques retraités du JdG ont été repris par la caisse de retraite du « Temps », mais à des conditions différentes des anciens du « Nouveau Quotidien ». Pour ceux du JdG, pas d’indexation; on nous a même supprimé la livraison gratuite du JdG qui figurait dans le contrat précédent.
Voici que je reçois une lettre circulaire adressée à la trentaine de rentiers de la Caisse de retraite du « Temps ». Son président Ignace Jeannerat nous informe que, suite à la reprise du « Temps » par Ringier SA, c’est la fondation Patrimonia qui assurera la reprise du paiement de nos prestations.
Pourquoi la caisse de Ringier ne nous a-t-elle pas repris? J’ai posé la question à Ignace Jeannerat qui m’a répondu ceci: «Ringier a refusé d’accueillir les rentiers. Il nous a donc fallu trouver une autre solution».
Pourquoi nous traite-t-on comme des pestiférés? Pourquoi personne ne proteste?
Françoise Buffat, Genève