PAR GERARD BLANC
Les compagnies aériennes et les aéroports du monde entier déploient des efforts méritoires pour rassurer les passagers potentiels et les convaincre à reprendre les voyages en avion.
La tâche est loin d’être facile et, dans le domaine particulier du transport aérien, le risque zéro n’existe pas. Malgré toutes les précautions prises, il peut y avoir des mauvaises surprises, comme l’a publié le US Center for Disease Control avec, pour exemple, un vol de rapatriement entre Milan et Incheon (Corée du sud) au cours duquel on a pu constater que c’étaient les toilettes de l’avion qui avaient propagé le virus aux passagers.
Pourtant, au moment du départ, sur les 310 passagers à l’embarquement, onze ont été déclarés positifs et n’ont pas pu monter à bord. Les distances sociales avaient été respectées pendant le voyage et les passagers portaient tous un masque. Or, à l’arrivée en Corée, tous les passagers ont été placés en quatorzaine, étant tous déclarés comme porteurs du virus, de même que l’équipage.
Comment donc le virus a-t-il pu être transmis ? L’avion était pourtant doté de filtres antiparticules à haute efficacité éliminant tout microbe dans la recirculation de l’air, les distances sociales avaient été respectées et les passagers portaient des masques. L’étude en a déduit qu’il aurait suffi qu’un seul passager, même asymptomatique, transmette le virus par l’intermédiaire des toilettes de l’avion.
Sources : Citizen Side/The Independant
