Les Etats de l’UE se sont entendus mercredi 21 octobre 2020 sur une réforme de la Politique agricole commune (PAC). Ainsi, 20 pour cent des subventions seront affectés seulement à des paysans qui souscrivent à des projets respectueux de l’environnement. Le système actuel, qui subventionne les exploitations en fonction de leur superficie, est accusé de nuire aux petits exploitants et d’entraîner le déclin de la biodiversité. Les ministres de l’Agriculture de l’UE ont laissé passer une occasion inouïe d’imprimer un tour plus social et écologique à la politique agricole, déplore pour sa part le portail allemand tagesschau.de :
«A lire leurs décisions, on dirait qu’ils n’ont jamais entendu parler de la perte de la biodiversité, de l’érosion des sols et du réchauffement climatique. … La part du lion des subventions agricoles continuera, les sept années à venir, de soutenir l’agriculture industrielle. Avec toutes les conséquences sur l’environnement que nous savons. Plus une exploitation est grande, plus les aides de Bruxelles sont conséquentes, rien ne change sur ce plan-là. Les exploitations agricoles de taille petite à moyenne sont désavantagées – qu’elles aient un mode d’exploitation conventionnel ou biologique. … La surproduction et le dumping sont récompensés.»