La plupart des chefs d’Etat et de gouvernement ont déjà quitté la COP26 de Glascow, laissant leurs ministres et négociateurs tenter d’élaborer des objectifs climatiques. Si les sommets internationaux se déroulaient de façon plus équitable, on pourrait y prendre des décisions contraignantes, juge le professeur de communication Albin Wagener sur son blog hébergé par le portail français Mediapart :
«[Les tortionnaires de la planète] les plus appliqués pérorent comme si leur parole seule suffisait à résoudre tous les problèmes, tandis que les premiers pays victimes du changement climatique et les associations militantes se retrouvent relégué.e.s au rang de faire-valoir ou de personnages secondaires. C’est à la fois cynique et inadmissible, alors qu’une organisation démocratique de ce type de sommet pourrait permettre, et tout le monde en est parfaitement conscient, de proposer des votes démocratiques ouverts et équilibrés pour prendre, porter et assumer des résolutions qui permettraient d’engager durablement tous les pays de la planète, ainsi que les organisations qui auraient les moyens de superviser et coordonner d’ambitieuses politiques climatiques.»