Intégrale l’Affaire Bernard Pesquet – Au bout de l’enquête 4 décembre 2021
Durée : 0:48:09
Je n’ai encore jamais abordé avec vous d’histoire criminelle, qui plus est d’un citoyen très ordinaire …, comme vous et moi, si je puis dire – j’entends d’ici, déjà, les cris d’orfraie de personnes très comme il faut, comme il est dit dans toutes sortes de cercles vertueux ; répétons-le encore une fois : comme vous et moi; ce dont, tout de même, je doute fortement, rassurez-vous 😅; enfin, rassurons-nous ! 🤣
Eh bien, c’est le moment, pour vous de découvrir, si vous le voulez bien, un dossier plutôt extraordinaire, hors norme, dans le déroulement des faits rapportés et, SURTOUT, dans la manière dont celui-ci est raconté par les protagonistes de cette affaire.
Entre 0:44:30 et 0:45:20, vous allez même rire franchement ; et un peu plus loin encore.
C’est finalement là, toujours, le plus surprenant : le rire peut, parfois, l’emporter sur l’horreur !
J’ai un respect immense pour Robert Badinter QUI EST le véritable fer de lance et l’illustre artisan de l’abolition de la peine de mort! On ne saurait en dire autant de François Mitterrand !!! LE VILAIN, garde des Sceaux, ministre de la Justice du 1er février 1956 au 21 mai 1957 – sans vouloir remonter en amont de ses turpitudes – depuis déjà trop longtemps OPPORTUNISTE consacré et ‘bon’ catholique hypocrite -, qui refusa durant quinze mois, SANS ÉTATS D’ÂME, affichant par là son cynisme et son ambition dévorante du pouvoir, sous la présidence du Conseil du socialiste Guy Mollet, toute grâce à 45 insurgés algériens qui furent tous guillotinés.
Il faut, d’ailleurs, écouter ou réécouter l’ARDENTE, VIBRANTE intervention de Badinter, avant le vote de l’Assemblée nationale, adjurant TOUS les députés d’y jeter toute la force de son intime conviction dans leur apposition d’une signature positive.
Toutefois, en écoutant le déroulement de la vie de cet être humain, de son crime et de 5 autres, accomplis bien des années plus tard, on se prend, SOURNOISEMENT, à douter !
Mais je vous laisse en comprendre le motif en remontant le fil du temps de cette singulière affaire et vous faire votre propre opinion sur cette sinistre épopée.
Que je vous rassure : je suis toujours – malgré un très bref instant de faiblesse – fermement, envers et contre tout, pour la suppression, PARTOUT, de la peine de mort.
En complément, je vous invite à regarder le captivant et bouleversant film suivant, traitant du thème de la peine de mort :
I want to live / Je veux vivre
de Robert Wise (1914-2005)
de 1958
avec, dans le rôle principal, la formidable actrice Susan Hayward (1917-1975)
Durée : 120 minutes