La voix des alarmistes a façonné l’arène médiatique pendant la crise du Coronavirus. Cela fut particulièrement prononcé il y a un an, un phénomène inquiétant car la fureur des moralistes a réprimé la curiosité des journalistes. Les rédacteurs ont lentement commencé à se demander quelles pouvaient être les causes de ces nombreux décès et quelles étaient les conséquences des mesures pour les résidents des maisons de retraite et pour les jeunes. Il a fallu longtemps aux moralisateurs journalistes pour se rendre compte qu’il valait mieux privilégier un compromis entre les libertés civiles et les droits protecteurs. Ces prédéterminations d’un moralisme unidimensionnel sont la raison pour laquelle les données supposées solides ont été considérées avec un scepticisme insuffisant et les voix critiques ont été ignorées avec complaisance. Dans le journal en ligne alémanique infosperber, le spécialiste des médias Rainer Stadler dénonce ce qu’il décrit comme une grave lacune journalistique. Lire l’article en allemand ici.
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