La journaliste italienne Valentina Noseda a réalisé une enquête sur la comptabilisation des patients Covid dans les hôpitaux de la région de Rome. Intitulé Rimborsi, son reportage a été diffusé le 26 janvier 2022 dans le cadre de l’émission ReStart de la chaîne de télévision publique Rai 2. Il révèle une situation de manipulation apparemment légale mais grave en termes d’information de la population. A quand un travail semblable sur les ondes de la Radio télévision suisse?
Journaliste:
- Au centre du débat, ces derniers jours, il y a ces données. Celles qui alimentent quotidiennement le record des contagions diffusées par le ministère de la Santé. Lesquelles contagions, affirment certains, pourraient être droguées par la bureaucratie. Ou bien, comme le soutient ce médecin qui exerce des fonctions dirigeantes dans un hôpital de Rome, pourraient être volontairement altérées.
Médecin occupant une fonction dirigeante dans un hôpital de Rome (filmé de dos, non identifiable, voix truquée):
- Dans des dossiers, il est fréquent de lire qu’un patient est mort de Covid, alors qu’en réalité ce n’est pas le cas.
Journaliste:
- Mais dans quel but?
Médecin:
- Afin qu’augmente le nombre des cas positifs. La même chose survient lors des hospitalisations. Si un malade atteint de cancer entre dans un hôpital, et qu’il se révèle positif peu après son admission, il est immédiatement identifié comme un patient Covid, même s’il ne présente pas de symptômes. Il est très grave de transférer dans une structure Covid un malade porteur de tumeur, c’est comme l’envoyer à la mort. Mais cela arrive souvent.
Journaliste:
- Mais à quoi servent tous ces cas positifs?
Médecin
- A faire de l’argent. Vous comprenez bien qu’une personne admise à l’hôpital avec une jambe cassée et qui devient positive ne me rapporte rien si elle ne présente pas de symptômes.
Journaliste:
- Qui gagne de l’argent?
Médecin:
- L’hôpital encaisse des remboursements proportionnellement au nombre d’admissions. La loi est respectée mais il existe aussi des logiques pour bien se répartir le butin.
Journaliste:
- Mais pourquoi un hôpital public devrait avoir cet intérêt?
Médecin:
- Les intérêts sont l’argent, le pouvoir, la carrière. Les récompenses ont déjà commencé.
Journaliste:
- De quelle manière? Pouvez-vous nous donner quelques exemples?
Médecin:
- En reformulant les contrats, ce qu’on appelle productivité. Le résultat est que l’on produit un nombre élevé de faux décès dus au covid.
Journaliste:
- Mais encore?
Médecin:
- Dans certaines structures hospitalières, on change les données. Ils espèrent qu’en pointant le doigt sur le Covid, ils peuvent mettre la main plus facilement sur l’argent du PNRR (ndlr: Plan national de relance et de résilience). Ils s’organisent aussi pour recruter du nouveau personnel, en dépit du fait que cette chose n’est pas prévue.
Journaliste:
- Dans quel sens?
Médecin:
- Le public ouvre les structures et la gestion du personnel se voit confiée aux privés. Les positifs servent à alimenter le système.
(Images prétexte de l’intérieur d’un hôpital). La journaliste argumente:
- Un système capable de transformer le Covid en business. Mais est-ce vraiment la réalité? Pour comprendre, nous avons consulté la Gazette officielle où sont indiqués les coûts pour les séjours à l’hôpital et les majorations prévues en cas de maladie Covid. 3700 euros pour les hospitalisations en service médical et encore 9700 euros en thérapie intensive. Mais si ces remboursements servent à couvrir les dépenses pour le traitement de malades Covid, où se situe le gain?
Interlocuteur encore anonyme de dos:
- Je découvre que le Covid est d’emblée enregistré en tant que tel.
La journaliste commente:
- A l’article 2, on lit en fait que les majorations sont déboursées quel que soit le code DRG (ndlr: système tarifaire) à la sortie du patient. En d’autres termes, non seulement est encaissé ce bonus final mais le séjour entier vient comptabilisé comme Covid, même si le patient n’était pas positif au moment de l’admission.
Giuseppe Conforzi, syndicat UIL FPL Lazio (interlocuteur cité plus tôt):
- Je vous donne un exemple. J’entre à l’hôpital avec n’importe quelle pathologie, une jambe cassée, on me garde quatre ou cinq jours, on me certifie avec un test que j’ai le Covid et on me met sur un autre registre. Comme le dit la Gazette, mon séjour à l’hôpital change de catégorie. C’est une absurdité, mais c’est légal.
Journaliste:
- Un choix qui remet au centre certaines données de contrôle sur cet énorme flux d’argent public.
Infirmier:
- On surveille constamment le passage des malades…
Journaliste:
- Ce qui jetterait des ombres supplémentaires sur la gestion des hospitalisations dans les structures réquisitionnées pour l’urgence Covid.
Infirmier:
- Aux urgences on a vendu des lits aux cliniques privées, accréditées ou pas. Ce qui est fondamental, c’est le contrôle de l’argent public qui a été reversé dans les structures privées.
Journaliste:
- Vraiment les logiques des affaires seraient à la base de la gestion scélérate d’une structure privée qui opère dans la structure de la santé de la région du Lazio.
Personne non identifiable:
- C’est un business, pour les privés, le Covid est un business!
Journaliste:
- Ecoutez ce que nous raconte cet employé d’une infrastructure sanitaire:
Personne non identifiable (citée précédemment):
- Ce qui arrive dans le secteur privé est quelque chose de très grave. Nous avons reçu des consignes des hautes étages, des directeurs généraux, des directeurs sanitaires. Nous altérons les documents cliniques. En écrivant, par exemple, que le test est positif. Ou en déclarant Covid des cas suspects. Pour l’hôpital, sur 10 morts, 7 le sont de Covid, c’est décidé à l’avance.
Reportage retranscrit et traduit de l’italien par Christian Campiche/infoméduse.
Merci pour ce travail pour nous informer.
Incroyable même si véridique.
Ce système correspond tout à fait à ce qu’explique l’économiste Liliane Held-Khawam : le siphonnage de l’argent public vers les sphères privées, dans TOUS les domaines. C’est la dépossession, titre de son premier livre sorti en 2018. Voir son blog rempli d’informations cruciales. Les auteurs de la plandémie sont Big finance, Big tech et Big pharma, qui passent par des organisations telles que l’OMS et l’ONU, la GAVI… Le partenariat public-privé de l’agenda 2030 de l’ONU c’est aussi cela : le transfert des biens publics et des richesses dans les mains des oligarques technofinanciers privés. Il n’y a jamais rien eu de sanitaire. On est face au plus grand CRIME contre l’humanité prémédité jamais fait.
On est face au meurtre des personnes âgées (Rovitril en France, Midazolam en Grande-Bretagne, refus de soins), meurtre des gens, de l’empoisonnement et du meurtre par des injections toxiques jusqu’aux tout petits et aux femmes enceintes, et face à la ruine des populations. Avec la complicité d’une grande partie du corps médical corrompu qui a échangé son serment d’Hippocrate contre le serment d’hypocrite. On peut retrouver dans l’histoire que les premiers collaborateurs du 3e Reich étaient les médecins et les infirmières. Et j’ose le dire. Jamais une telle expérimentation de produits nocifs n’a été effectué à l’échelle planétaire auparavant.
Une ancienne voisine de ma mère, 90 ans, m’a raconté avoir perdu connaissance à la Coop. Quelqu’un a appelé l’ambulance. Elle a été emmenée contre sa volonté à l’hôpital. Testée positive à l’arrivée. Aucun symptôme pendant tout le séjour. On n’a jamais su ce qu’elle avait. Elle est restée une bonne semaine. Positive encore une fois chez le médecin traitant puis subtilement négative. Elle n’y a rien compris. Ça lui a évité les injections…