Tribune libre – Virus, vaccin et médias


Un peu partout le rideau se déchire. Les peuples, dupés par leurs gouvernements dont les pouvoirs servent uniquement à promouvoir les intérêts oligarchiques mondialistes, dupés également par des scientifiques de salon achetés par les grands laboratoires (le professeur Perronne a récemment confirmé qu’ils étaient pléthoriques) et par des médecins de terrain forcés au silence sous peine de voir leur carrière brisée, commencent à exiger que la scène s’éclaire, que la pièce soit enfin jouée sous les projecteurs.

Les obstacles, nombreux, sont certes importants. Tout discours hétérodoxe, tout témoignage contredisant la version officielle, tout document filmé ou enregistré soupçonné de dérive est censuré. La chaîne YouTube efface dans les heures qui suivent toute analyse dissonante – le professeur Raoult en sait quelque chose, – Twitter fait de même : voilà pour la censure passive. La censure active ajoute le mensonge et la manipulation au saccage de la parole ou de l’écrit. Hypocrites et sournois, un grand nombre d’organes de presse mainstream se satisfont de relayer sans examen la propagande des agences de presse, qui, elles, relayent les fabrications d’officines washingtoniennes ou bruxelloises.

C’est ainsi que le quotidien fribourgeois La Liberté, modèle de politiquement correct, a contribué, dans sa livraison du 19 janvier dernier, à la campagne anti-vérité sur le Covid et le projet global auquel il sert de levier, en mettant en exergue une étude internationale sur la théorie du complot, étude dont l’objectif réel est de disqualifier toute analyse dérangeante*. La méthode choisie par les auteurs de l’étude, dont la réalisation s’inscrit dans un cadre universitaire, ce qui est censé en rehausser le prestige, est celle qui est habituelle aux milieux mondialistes : 1. le détournement du vocabulaire (étiquetage), 2. le jugement de valeur.

Adoptant le lexique propre aux exécutants des basses œuvres oligarchiques dont un Macron est l’exemple, les protagonistes de l’étude se servent de mots couperets, sorte de guillotine verbale, dans le but de tuer dans l’oeuf toute tentative de décrire les phénomènes examinés de manière indépendante. C’est ainsi que le mot « complotiste », censé désigner celui qui fait usage de son sens critique, et celui de « complotisme » dont on affuble l’exercice critique lui- même, font office de label infamant à l’endroit d’une attitude, d’un raisonnement ou d’une enquête dérangeante risquant de mettre au jour les ressorts fallacieux d’une information ou d’une injonction officielle. Décréter que l’application du sens critique à leur endroit relève du « complotisme », c’est apposer sur le « complotiste » une étiquette non seulement dévalorisante mais déshonorante, avilissante.

Comme cela pourrait ne pas suffire, les auteurs de l’étude ont joint à leur étiquetage un jugement de valeur destiné à jeter l’opprobre sur les malheureux analystes : ce sont des losers, vocable préféré des mondialistes. Ce « mot à effet » (Chateaubriand) a le double mérite d’avoir un sens primaire, donc simple, pour ceux qui ne lisent pas l’anglais, et de véhiculer une palette sémantique riche – « pauvre type, jaloux, envieux, incapable, faible d’esprit et de volonté, etc. » – tel qu’entendu ou lu dans les médias bien-pensants. Le mot s’oppose naturellement à winner, celui qui gagne, qui figure parmi les vainqueurs d’une mondialisation que les perdants refusent parce qu’ils sont impuissants à s’y adapter. Du coup, le lecteur associe « complotiste » à « loser » et à « peu instruit », et repousse avec horreur l’idée même de le lire ou de l’écouter.

En résulte que de plus en plus de citoyens sont gagnés par une défiance qui devient chronique vis-à-vis d’une presse ouvertement au service de la propagande mondialiste officielle.

*Le financement de telles études constitue l’une des priorités des oligarchies mondialistes dans leurs entreprises d’endoctrinement. En l’occurrence, le principal responsable de l’étude est un Américain, ce qui en dit long sur l’origine du projet.

Michel Bugnon-Mordant, Fribourg

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