Seul dans l’admiration du monde
le voile des arbres joue dans la dentelle
Le soleil se cache à moi avec une pudeur exagérée
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Les incendies de mon cœur se propagent
et mes pleurs n’éteignent rien
Il ne me reste plus qu’à noyer mon chagrin
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La beauté des arbres
dans l’infinie solitude
me donne la soif de vivre
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La mort surnage dans les grandes chaleurs
en crawl indien pour ne pas se faire remarquer
puis descend sur sa proie dans un piqué vertigineux
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