Le billet d’Apéro

La présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen a mis en garde lundi contre « le réel danger » que constituent les meutes de loups dans l’Union européenne. Dans un accès de lucidité, la présidente reconnaît enfin la responsabilité du loup dans les catastrophes sociales et climatiques, qui plus est quand il agit en bande au nom du profit et au mépris de l’environnement et de la faune, de concert avec les actionnaires. Lesquels sévissent en toute impunité, sur le dos des populations les moins favorisées. Au mépris du bien commun ! Le retour du loup représente un réel danger pour les communautés, dit Mme von der Leyen. On ne peut que lui donner raison, sauf que les loups ne sont pas de retour. Ils sont bien là depuis longtemps avec les dents toujours aussi longues que nous leur connaissons, prêts à mordre davantage les troupeaux d’hommes et de femmes qui revendiqueraient outrageusement de meilleures conditions de vie. Moins de guerre et plus de justice sociale! Et, pourquoi pas, moins de bêtise?