Conformément à sa mission de rapporter les faits sans porter de jugement, l’AFP ne qualifie pas des mouvements, groupes ou individus de terroristes sans attribuer directement l’utilisation de ce mot ou sans utiliser des guillemets. Lire l’AFP.
2 commmentaires à “Refus de presse – Guerre Israël-Hamas, comment l’AFP utilise le mot terroriste”
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Même si l’AFP fait plutôt partie des media aux ordres, il y a parfois des exceptions à saluer (le petit point blanc dans le noir du symbole du Tao). Cet usage du mot “terroriste” par l’AFP relève d’un journalisme éthique. Il est souhaitable que cela devienne le cas pour d’autres mots dévoyés en général d’ailleurs par les appareils d’État. Je n’ai pu m’empêcher de le déployer en vers en gardant pour d’autres temps le mot “complotisme” dont l’usage fait les beaux jours de la cuistrerie ignorante des gens qui ne supportent pas les lanceurs d’alerte:
Exemple d’irrespect pour la population
Par bien trop de media, cette constatation :
«Terroriste», «nazi», «corrompu» et «haineux»,
Est celui qui, usant de ces mots vénéneux,
Les applique à autrui, alors que c’est lui-même
Qui se nie infecté par ces maux à problème.
Et la malédiction, vue étymologique,
S’abat sur lui. Car c’est en profonde logique
Qu’abuser du langage abîme l’existence…
L’humain a-t-il vraiment goût pour ces circonstances ?
Certes, de ce défaut, je ne suis innocent,
Mais fais moins de martyrs, en un mot comme en cent…
Enfin, on parle de cela et ce qui me choque c’est que le terrorisme est venu s’implanter en Europe et aux USA après la guerre de 1967, Arafat était le pire “terroriste” mais maintenant on hésite à le qualifier de cette manière.