Lettre ouverte à la commune de Surpierre – “La fermeture du Grenier peut jeter le discrédit sur Cheiry”


Suite à un article paru dans “La Liberté” au sujet du congé signifié à Laurent Dupuis, gérant du Restaurant Le Grenier à Cheiry, par la commune de Surpierre, cette lectrice réagit.

Je me permets, en tant que journaliste, bourgeoise de Villeneuve et de ce fait originaire de la commune de Surpierre dont Cheiry fait partie, de vous écrire pour exprimer ma profonde préoccupation concernant la décision de ne pas reconduire le contrat de bail de Laurent Dupuis, gérant du restaurant Le Grenier à Cheiry. En tant cliente régulière de cet établissement, je suis profondément attristée par cette nouvelle et je souhaite attirer votre attention sur plusieurs points qui méritent considération.

Le restaurant Le Grenier à Cheiry, sous la direction dynamique de Laurent Dupuis, a véritablement insufflé une nouvelle vie à la région. Son caractère positif s’exprime à travers divers aspects qui transcendent le simple cadre culinaire. Grâce au charisme et à la passion de Monsieur Dupuis, l’établissement a réussi à attirer une clientèle variée et intergénérationnelle, provenant de différentes régions de la Suisse romande et même au-delà des frontières. Grâce au charisme du patron, à une carte attrayante et des prestations musicales de qualité, l’établissement est devenu un lieu emblématique et a contribué à changer la perception de Cheiry, qui était autrefois associé au drame de la secte de l’Ordre du temple solaire. De ce point de vue, il est crucial d’insister sur le fait que le rôle de Laurent Dupuis (indépendamment du fait qu’on apprécie ou non le personnage), dans la transformation de la réputation du village de Cheiry a été significatif. Connu autrefois principalement pour son sinistre et lugubre passé, marqué par un massacre sans précédent, le village a en effet trouvé une nouvelle identité, bien plus positive et accueillante et ce, grâce aux efforts du tenancier.

Vous le fréquenteriez de temps à autre, vous pourriez vous-même vous forger votre propre jugement. Force est quand même de constater que dans tout l’enclave, en cas de fermeture du Grenier, il ne subsistera que l’Auberge communale de Villeneuve …

En ce qui concerne les allégations de nuisances sonores, Laurent Dupuis affirme avoir tenu compte des doléances des deux personnes qui se plaignaient du bruit, deux locataires qui ont par ailleurs quitté leur appartement depuis quelques mois déjà. Des mesures ont été prises pour minimiser les nuisances. En outre, les interventions de la police cantonale fribourgeoise en 2023 liées au bruit, n’ont pas été si fréquentes, comme le mentionne l’article de La Liberté, (ne citant pas sa source). Il est important de noter que l’adverbe “fréquemment” doit être nuancé. Un simple coup de téléphone de votre part à la préfecture pourrait vite apporter un éclairage plus en phase avec la réalité, en consultant simplement les rapports des plaintes et des interventions de la police à Cheiry.

Par ailleurs, je tiens à vous informer qu’en ce moment, une fois le cas porté à la connaissance du public par le biais de cet article, des lettres de soutien n’ont de cesse d’affluer dans la boîte de courriel de Monsieur Laurent Dupuis, démontrant ainsi le vif soutien de la communauté envers le maintien de son établissement.

Une pétition lancée par ses amis connaît aussi un succès significatif, signe de l’attachement de la population à la présence de ce lieu emblématique dans la vie du village et de la région.

Mis à part le fait qu’un restaurant puisse générer des nuisances sonores, je vous suggère de considérer les conséquences plus larges de la décision de ne pas reconduire le bail de Laurent Dupuis. Une solution dans le souci d’un apaisaisement général aurait déjà pu être trouvée en attibuant à Monsieur Dupuis, l’appartement situé au-dessus du restaurant et non celui dans les combles, éloigné du bruit du restaurant.

Fermer cet établissement ! Une telle décision risque de jeter le discrédit non seulement sur le village de Cheiry, mais aussi sur la commune de Surpierre. Cette polémique fâcheuse pourrait compromettre encore un peu plus la réputation de la commune, qui n’a peut-être pas besoin de telles controverses pour être connue et appréciée dans la région.

Il est également essentiel de noter que Le Grenier n’est pas un repaire de loubards mal famés, mais un lieu fréquenté par des notables et d’autres personnes tout à fait honorables qui apprécient la qualité de l’accueil, l’originalité du lieu, la succulence des mets et des prestations musicales de qualité. Mais comme on dit dans la Broye, quand on veut tuer son chien, on dit qu’il a la gale…

Force est de constater que nombres de bistrots et cafés de nos villages et de nos villes ferment à cause de la crise, et Le Grenier, désormais figure de proue de la région, qui connaît un grand succès grâce aux efforts incessants de Monsieur Dupuis et de ses proches, vous hérisse au point de mettre un terme à cette belle aventure humaine, culinaire, et rassembleuse? On est en droit de se poser la question sur la finalité de votre démarche. Faire quitter les lieux et trouver un autre gérant silencieux ou transformer l’immeuble en appartements ? Il serait intéressant de connaître le fond de votre pensée pour tenter de comprendre une telle décision dans un contexte économique si compliqué et une crise sociétale où l’humain n’a de cesse de rechercher des repères pour ne pas sombrer dans la détresse.

De mon point de vue, au terme de ma petite investigation, il serait bon de promouvoir un dialogue ouvert et constructif entre le restaurant et la communauté locale. En comprenant les préoccupations spécifiques des habitants, il serait possible de trouver des solutions et des initiatives qui favorisent une meilleure intégration du Grenier dans la vie quotidienne de Cheiry.

Dans le souci de maintenir l’équilibre entre les préoccupations de la communauté et le droit légitime de Laurent Dupuis à continuer son activité, je vous encourage vivement à reconsidérer cette décision et à explorer des solutions équitables qui préservent le dynamisme culturel et social de la région.

Nadine Sliti Crausaz, Journaliste, Bourgeoise de la commune de Villeneuve

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26 commmentaires à “Lettre ouverte à la commune de Surpierre – “La fermeture du Grenier peut jeter le discrédit sur Cheiry””

  1. Christian 9 janvier 2024 at 19:32 #

    Tout est dit. Un grand merci à Laurent pour tout ce qu’il nous apporte, sa cuisine et son amitié.

    • Francis Docherty 10 janvier 2024 at 04:43 #

      Laurent Dupuis doit impérativement poursuivre la gérance de ce bel établissement. Son départ serait la perte de l’âme du restaurant et il ne subsisterait que la honte du Conseil Municipal pour une décision injustifiable.
      Se poser aujourd’hui la question où se situe le véritable intérêt public pour la commune et la région.
      Si la décision n’est pas reconsidérée et Laurent Dupuis doit partir, je n’y retournerai plus jamais.

  2. Liardet 9 janvier 2024 at 19:33 #

    Mais c’est pas vrai !! Restaurant mythique qui pourrait fermer ??? Faut tout faire pour que cet endroit incroyable avec des gens passionnés comme les Dupuis , puisse poursuivre cet aventure tout autant culinaire qu’humaine.
    On vient de Belmont, Lutry ou Lausanne pour vivre de belles soirées à Cheiry .
    The show must go on 🙏
    Jluc Liardet

    • Nadine 9 janvier 2024 at 22:20 #

      Bonsoir. Sentez-vous libre d’écrire à la commune pour leur demander pourquoi??

  3. Jean-Luc Seewer 9 janvier 2024 at 19:33 #

    J’ai été manger plusieurs fois au Grenier. Je peux que recommander ce restaurant que allie gastronomie, joie de vivre et diversité de genre.
    Juste de voir comment le patron s’est démené pendant le covid pour offrir des repas divers et variés dans son kiosque montre la valeur du gars.

  4. Charbon 9 janvier 2024 at 19:35 #

    Magnifique article bravo Nadine 👍👍👍 comme si bien dit on aime ou on aime pas… Mais que ceux qui n’aiment pas passent leur chemin et tant mieux pour les autres ! Perso je rigole bien avec ses petites vidéos… Une personne tellement positive.
    De nos jours ca fait du bien ! Vive le grenier ! Vive Laurent Dupuis… Je souhaite que les choses s’arrangent pour lui 🍀🍀🍀

  5. David Stephane 9 janvier 2024 at 19:57 #

    Inadmissible un super restaurant un patron aux top. Toujours un plaisir de manger une assiette chez Laurent. Alors de tout cœur avec l’équipe du Grenier.

  6. Stéphanie 9 janvier 2024 at 20:01 #

    Quelqu’un pourrait nous rappeler dans quelle rédaction travaille Mme Sliti Crausaz ?

    • nadien crausaz 9 janvier 2024 at 20:13 #

      je suis journaliste indépendante . je travaille pour la revue Frères en marche et accessoirement bénévolement pour Info Méduse. J’ai rédigé une lettre aux lecteurs pour La Liberté et La Broye ! faites en de mêmet et peut être que la vôtre sera publiée ?

    • nadine 9 janvier 2024 at 20:14 #

      le but des propos c’est quoi ? se la péter dans un site ou faire part d’une nouvelle digne d’intéresser la foule ? merci pour votre réponse ! Stéphanie anonyme

    • nadine crausaz 9 janvier 2024 at 20:18 #

      Bonjour Madame Stéphanie, votre intérêt est-il de lire une lettre de lecteurs dont le but est de sensibiliser le public sur un fait de société et au demeurant la partager, ou émettre le souhait que je vous founisse mon CV ? dans ce cas, merci de me communiquer votre email et d’en faire bon usage

    • Laurent 9 janvier 2024 at 20:47 #

      New-York Times et le Bauerzeitung

  7. nadine 9 janvier 2024 at 20:12 #

    j-m.wyssa@surpierre-fr.ch Syndic signataire.. Envoyez lui directement une petite missive pour lui explimer votre ressenti… Ca fera avancer la cause…

    • Skihl 9 janvier 2024 at 21:25 #

      Ou trouver le lien pour soutenir Laurent Dupuis ? Merci d’avance pour votre réponse.

  8. Christen 9 janvier 2024 at 21:04 #

    Encore une fois …. Le succès des uns fait la jalousie des autres …. Outre le fait du personnage haut en couleur qu’est laurent Dupuis … il est aussi une personne qui se préoccupe des autres … y a pas si longtemps lors de cette fumisterie de pandémie qui a mis à plat bon nombre de restaurateurs …laurent dupuis continuait à travailler en offrant un service à l’emporter… y a pas si longtemps … il avait aussi proposé des articles alimentaires gratuits ou l’on pouvait aller se servir … bref … chaque fois que quelqu’un essaie de faire bien les choses … y aura toujours des personnes pour défaire cela…. En tous les cas … si le grenier devait fermer il n’est pas utile de dire que la commune perdra une image de marque …

  9. Serge Kaltenrieder 9 janvier 2024 at 22:18 #

    Plusieurs fois j’y ai mangé je ne comprends pas les communes qui veulent fermer un restaurant. Que désirent-elles? Que l’on reste chez soi?

  10. Lulu 9 janvier 2024 at 22:22 #

    C’est plutôt certains membres de ce conseil communal qui devraient prendre la porte… Citoyens de la Broye et d’ailleurs mobilisons nous pour le Grenier !!
    Tout mon soutien à Laurent !

  11. Serge Mc 9 janvier 2024 at 23:25 #

    J’étais patron d’un restaurant à Montagny la ville ,pas facile de rester ouvert avec les temps qui court.
    Et pour Laurent qui est une personne qui en jette avec la tchatche, sa coupe de cheveux distroy ….alors bien entendu ça peut déranger certaines personnes.

    Mais ne pas oublier que l’habit ne fait pas le moine
    il y a plein de Restaurant où on s’ennuie ou les prix sont chers et c’est vrai que un Bistrot comme chez lui en pleine campagne eh bien ça fait un peu de bien d’avoir quelqu’un hors du commun.
    Si tu t’ennuies Laurent viens bronzer à la Piscine De La Motta
    Mc

  12. Alain Racine 10 janvier 2024 at 00:16 #

    Tous les appuis de quelques ordres qu’ils soient sont les bienvenus face à une municipalité bornée. Oui, si le bail n’est pas renouvelé, ces édiles peuvent trembler pour leur siège mais surtout pour leur réputation!

  13. Savioz 10 janvier 2024 at 01:22 #

    Superbe lettre, merci madame. Tout est dit. 200% avec toi mon ami Laurent.

  14. MINUTILLO Bruno 10 janvier 2024 at 08:57 #

    Je n’arrive plus a comprendre ces communes qui prennent des décisions pensant être seul au monde, sans juger l’intérêt ou la perte d’un bien ou d’une activité.
    Le Grenier fait partie du patrimoine culturel avec sa gérance extraordinaire et son excellente cuisine.
    Ma première au Grenier fut mémorable, arrivé tard et sans réservation, nous nous sommes fait ramasser par Laurent et sa grosse voix. Limite aller vous en… Puis il nous a assis à une table et nous a servis ce qu’il avait envie de nous servir à cette heure tardive.
    Surpris mais curieux, nous sommes restés et nous avons mangé comme des rois, c’était extraordinaire, jusqu’au digestif.
    Nous y retournons depuis et espère continuer à y retourner. En croisant les doigts pour Laurent.
    Si par malheur il devait partir, nous le suivront là ou il ira.
    Soutien à Laurent et son Grenier, qu’il ne finisse pas au oubliettes.

  15. Dufey Leslie 10 janvier 2024 at 09:38 #

    Je suis déçue d’apprendre cette nouvelle. Ce restaurant est juste incroyable, le chef est extra, pas possible de fermer son établissement! Sa cuisine est juste parfaite et l’ambiance est toujours au rendez-vous.
    Il aide d’autres restaurants à être connus.
    Je trouve que il est vivant et généreux, Monsieur Laurent Dupuis.
    Beaucoup de personnes sont jalouses et jaloux de son succès.

  16. Frédéric Marcuard 11 janvier 2024 at 07:51 #

    Alors là ça ne m’étonne même pas, venant de la médiocrité de cette mentalité de la région.
    J’en ai fait les frais de ne pas avoir été comme ces gens du coin et d’être comme Laurent (quelqu’un de différent).
    Un gamin de 10 ans qui anime les bastringues de la région et qui de plus perdure plus de 30 ans ! Ben oui ça dérange.
    Mon cher ami Laurent, reçois tout mon soutien et mon amitié, en tant qu’ami, artiste, restaurateur (et humain différent)
    Sans toi ! Cheiry ne sera plus le village où le soleil brille Jouret nuit ! À qui comprendra le jeu de mots…
    Le Grenier sans Dupuis c’est un peu comme une église sans Jésus !

    Courage

  17. Angelo Renzullo 13 janvier 2024 at 18:24 #

    Chères et Cher Elu(e)s,

    Il semblerait que le tenancier du restaurant Le Grenier à Cheiry soit confronté à une situation difficile en raison d’hypothétiques nuisances sonores, ce qui vous a conduit à lui demander de quitter l’établissement. Il est important de reconnaître que chaque partie impliquée dans ce différend peut avoir ses propres préoccupations légitimes.
    Il est important d’agir de manière respectueuse envers les autorités locales et les résidents de la commune qui pourraient subir la situation.

    Un bar, un bistrot, un centre de loisirs, un accueil pour les jeunes et pour les aîné(e)s, un endroit pour pratiquer divers sports, des activités culturelles, des bancs publics autour d’un arbre séculaire, par exemple, un lieu de culte aussi, tout contribue à la vie d’une communauté. Et, évidemment, aussi lorsqu’il s’agit du seul restaurant du coin.
    Sans revenir sur l’historique tristement malheureux et criminel au sein-même du village de Cheiry à cause de quelques “illuminé(e)s” aux panneaux “solaires du Temple”, je suis consterné (comme plusieurs centaines de restaurateurs, de petits producteurs, de “nourriciers” locaux, comme aime à les dénommer notre très cher Laurent Dupuis) d’apprendre une nouvelle qui nous semblait parfaitement improbable pour ne pas dire impossible : LE GRENIER ne pourrait plus être géré par celui qui a su mettre vraiment “en lumière”, en action, en “ligne” un endroit “morbidement célèbre” ?

    Heureux et heureuses celles et ceux qui n’entreprennent jamais rien car elles ou ils ne commettront jamais d’impairs.
    Mesdames, Messieurs Les Elu(e)s,
    Ne vous arrêtez pas à son physique imposant, à sa voix forte et portante, à son franc-parler, n’imaginez pas qu’il puisse être un gourou comme l’ont été, par le passé, certains énergumènes porteurs de malheurs et de mort.
    Monsieur Laurent Dupuis est un ÊTRE humain EXCEPTIONNEL qui aime profondément, qui aide sans compter, qui se préoccupe d’autres êtres humains. C’est sa mission.
    Alors, merci de revoir votre copie, de ne pas succomber aux sirènes de quelques éventuelles promotions immobilières mais essayez de vivre et surtout laissez vivre et laissez œuvrer notre agitateur préféré qui s’emploie à promulguer et à promouvoir votre mini-village à travers toute la Suisse romande et même au-delà.
    Faites démentir le dicton “nul n’est prophète en son pays (en son village, en l’occurence)” et permettez à Monsieur Dupuis, du haut de sa crête, d’animer ce coin perdu, une à deux fois par semaine, lors de la fête nationale ou d’événements précis, aux rythmes des guinguettes, aux sons des casseroles et des poêlons et aux entrechocs des verres des “Copines et des Copains d’abord”.
    Malgré un parcours de Vie particulier, des expériences précieuses et parfois des déboires malheureux, Laurent continue, encore et toujours, à “distiller” des moments de bonheurs et de convivialité, des parenthèses dans le quotidien qui apportent juste du bien mais qui font tellement défaut de nos jours. Si les clientes et les clients viennent de toute part, c’est aussi pour cela et non pas seulement pour sa cuisine de partages chaleureux.
    “Heureuses et heureux de vivre” comme le proclame Laurent… mais pas sans lui et son lieu de retrouvailles, son outil de travail qui lui permet également de contribuer aux finances de la commune que vous présidez. Et oui, en plus de toutes ses qualités, Monsieur Dupuis est aussi un contribuable et, à ce titre, il a droit comme d’autres à tous les égards et à toutes les attentions. Connaissez-vous le nombre d’établissements qui, de nos jours, renoncent et qui ferment, tout en étant beaucoup mieux placés que “Le Grenier” ?
    Cherchez la conciliation, laissez de côté vos ressentis, vos rancœurs et communiquez avec ce personnage entier qui a la faculté d’écouter et de dialoguer. Et le “bled perdu” ne retournera pas dans sa torpeur morbide, dans ses larmes de drame, et continuera à être connu et reconnu pour sa convivialité.
    Il est certain que Monsieur Laurent Dupuis peut rebondir dans d’autres lieux plus propices à ses affaires mais son cœur et ses aspirations veulent rester dans ce village qu’il “Cheiry” tant et qu’il met sans cesse à l’honneur via les réseaux sociaux.
    Vous savez parfaitement que ce restaurateur apporte une contribution significative à la communauté et les préoccupations liées aux nuisances sonores peuvent être atténuées en proposant des solutions, des compromis pour résoudre les “problèmes” liés au bruit et acceptables pour toutes les parties.
    Il est important de garder à l’esprit que le dialogue ouvert et respectueux est la clé pour résoudre ce type de conflit. Cherchez des voies qui puissent satisfaire toutes et tous et contribuer au bien-être de la communauté dans son ensemble.
    « Cheiry, je t’aime, Cheiry, je t’adore… comme la salsa… »

    Angelo Renzullo

    • nadine 14 janvier 2024 at 17:11 #

      Bonjour Angelo et merci pour votre commentaire. L’avez vous fait parvenir à la commune ? Commune de Surpierre- Route de Granges 5- 1527 Villeneuve

      Secrétariat : secretariat@surpierre-fr.ch

  18. Roland Fluckliger 16 janvier 2024 at 01:02 #

    Lettre ouverte
    Surpierre – la bataille des crêtes
    Mais quel beau coq que voilà, fraîchement élu à la municipalité de la nouvelle commune fusionnée. Beau coq, belle crête… mais bien moins brillante, bien moins connue et surtout avec beaucoup moins de panache que celle de l’iroquois tenant le bistrot d’une commune fusionnée qui n’est pas la sienne. On ne peut pas avoir été élevé avec la doctrine de l’uniforme, même postal, et supporté ce farfelu génial, hors norme, ami de millier de personnalités, de travailleurs, de noceurs, de gens de tous bords, humain jusqu’au bout des ongles. Travailleur comme pas deux, cuisinier de passion, très commerçant et si attachant.
    Il fait de l’ombre l’iroquois ! pas besoin d’urne pour évaluer sa popularité. Un, deux repas au « Grenier » le courant passe (sauf pour les coquelets qui ont peur de la casserole). La crête de l’iroquois sur des centaines de photos, chacun, par ci par là reconnaît une personnalité de notre chère Suisse Romande. Venus en bus entier, en voitures de collections (ou pas) en motos, en vélos ou à pied, tous se prêtent avec bonne humeur aux selfies. Tous sont ravis et ont passé un moment inoubliable.
    Bien sûr à Cheiry il y eu Luc Jouret, Joseph Di Mambro et leurs disciples. Pour faire parler de Cheiry, ou attirer les curieux c’était bien… mais pour faire tourner une auberge communale et donner une bonne image de la commune, pas le top.
    Les communes ayant un établissement public sont souvent confrontées à la difficulté de trouver un gérant qui puisse faire tourner l’affaire et payer un loyer raisonnable. Cheiry à trouvé l’oiseau rare en 2016. Comme partout la jalousie a mis des bâtons dans les roues de celui qui réussissait. Mais le tenancier tenait bon. Mais un jour les politiciens changèrent et LA plus grande difficulté se profilait dans le sillage de la fusion en 2021. Manque de grives, élisons des coqs. Le quota sera atteint… la qualité, on verra plus tard. C’est à ce moment que la variété de coq (que l’on ne trouve pas dans notre assiette) avec crête saillante et dents longues apparaît. Et on le devine, ce n’est plus un combat de coqs, mais un combat de crêtes.
    D’après certains Municipaux, les séances de municipalité sont plus occupées par les préoccupations de l’avenir du Grenier que le reste. On règle rapidement des « combines », des ventes de terrains à des Municipaux. On s’arrange entre copains fissa et puis on traque l’ennemi. Alors, on critique, on manigance, on cherche des solutions (surtout des prétextes) pour évincer ce restaurateur sympathiquement fou qui fait de l’ombre aux crêtes de coqs et à l’auberge d’une autre entité fusionnée. Que faire ? Fermé le restaurant le Grenier de Cheiry pour en faire des appartements, ou en donner la gérance au gérant fidèle de Villeneuve ? Comme pour les ventes de terrains, l’intérêt personnel prime sur la vie sociale, humaine et l’intérêt général de la commune.
    La fusion de commune de commune est la meilleure solution pour s’adapter à une gestion rationnelle et moderne de nos communes. Malheureusement, dans l’esprit des élus l’individualisme persiste et le village voisin fusionné reste « l’ennemi » ou « l’inférieur ».
    Défends-toi Laurent, nous sommes forces et âmes avec toi pour défendre tes valeurs humaines et saluer ton engagement immense au Grenier. Que ta crête rayonne au sommet de notre communauté. Et puis tu sais, les politiciens ne sont que de passage. Une bonne élection et salut je t’ai vu.
    Roland Fluckliger, 16 janvier 2024

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