Notre maison brûle depuis 30 ans et désormais le canton de Vaud subit des événements extrêmes. La biodiversité s’effondre. Nos lacs meurent. Grâce à un audit de l’EPFL commandité par le Conseil d’État en 2022 ces mesures sont maintenant clairement identifiées.
Fortes de cette réalité scientifique, trente associations climatiques sont allées à la rencontre des autorités vaudoises et lausannoises mardi 10 octobre 2023 pour leur demander d’agir en conséquence. Une soupe à la courge servie sur l’Esplanade du Château a permis de rencontrer les député·e·s. Un cortège s’est rendu du Château à la Place de la Palud pour interpeller la Municipalité de Lausanne et les conseillères et conseillers communaux. Les intervenants Yvonne Winteler, co-présidente de l’Alliance Climatique Suisse, Constance André-Aigret, coordinatrice APRES-VD, Blaise Hofmann, écrivain et auteur de “Faire paysan”, Julia Steinberger, économiste écologiste, Alain Prêtre, Association Defend the Wolf, Anne-Catherine Ménétrey, Aînées pour la Protection du Climat, David Raedler, ATE, Thibault Schneeberger, Actif-trafic, ont demandé:
Zéro émission directe dès 2030, zéro véhicule thermique et une réduction drastique des prix des transports publics. Le plus efficace pour y arriver est de libérer Lausanne des TIM (trafic individuel motorisé). A la place des arbres, des jardins, un air purifié.
D’autres suggestions ont été émises, qui concernent la mise sur pied des “assemblées citoyennes permettant un apprentissage et une construction d’opinions socialement partagées ainsi que des décisions dégagées des conflits d’intérêts”.