Lausanne, le 10 novembre 2023
Mesdames, Messieurs,
Alarmée par les réformes 2024 prévues par l’OMS qui seront implémentées par défaut sans refus des 194 Etats membres, je me permets de vous écrire afin de vous faire part de ma vive inquiétude.
Je crains que ces accords, synonymes de délégation quasi-totale de souveraineté à l’OMS en cas de crise sanitaire ou climatique, avérée ou construite, soient acceptés sans aucun débat démocratique.
Les actuels projets du CA+ de l’OMS et d’amendements au RSI 2005 auraient pour conséquence un abandon de souveraineté des États membres en matière de santé, une atteinte importante aux droits fondamentaux inaliénables de ses ressortissants, une déresponsabilisation de ces derniers par rapport à leur santé et une restriction inacceptable à l’autonomie de prescription de soins par les agents du secteur médical.
Je vous prie donc de refuser activement ces réformes avant le 1er décembre 2023, afin d’éviter que celles-ci soient implémentées sans le consentement éclairé du peuple suisse.
En vous remerciant de l’attention que vous porterez à ces lignes, je vous prie d’agréer, Mesdames, Messieurs, mes salutations respectueuses,
Thalia Perry, professeur de piano et de yoga, thérapeute en Ayurveda-yoga massage
Á ma connaissance, aucune organisation multilatérale ne peut, au regard du droit international, imposer quoi que ce soit à un pays-membre. Le site de l’OMS répond d’ailleurs à de nombreuses questions sur ce projet d’accord, et en particulier sur la souveraineté des États.
En fait du moment que les pays acceptent, on ne peut plus dire que l’OMS “impose” quoi que ce soit.. le souci c’est que ça se fait sans débat démocratique et en Suisse, les autorités refusent de dire si le Parlement sera consulté, c’est quand même grave quand on sait l’impact de telles réformes et du pouvoir délégué à l’OMS, une institution qui au fil des décennies est devenue de plus en plus orientée par des mannes privées intéressées.
Me Henri Gendre de Fribourg a analysé la question ici :https://www.comitans.ch/post/oms-et-trait%C3%A9-pand%C3%A9mique-ca-4-4
“Les États membres reconnaîtraient l’OMS durant une telle situation de crise comme l’autorité de gouvernance et de coordination pour les mesures de prévention et de riposte et s’obligeraient à suivre ses prescriptions; les mesures ordonnées seraient mises en œuvre sans délai et imposées par les États membres à tous les acteurs non étatiques.”