La plaignante, une société immobilière, n’a pas obtenu gain de cause dans l’affaire de la “verrue”, le terme utilisé pour qualifier un chantier laissé en jachère au centre de Lausanne. La confirmation par le Tribunal cantonal vaudois de l’acquittement, prononcé en première instance, du conseiller communal Benoît Gaillard et de la journaliste Camille Krafft, inspire à ce lecteur et poète le huitain suivant, suivi d’un dizain explicatif:
Un humain possède un honneur
Quand par ses actes seuls il montre
Qu’il mérite la déférence.
Il se met dans le déshonneur
Quand, jouant du «Droit», il démontre,
En s’appuyant sur l’apparence
Et non sur la réalité,
Son mépris pour la vérité…
Pour éclairer les gens qui veulent que se taisent
La presse et les élus qui dénoncent les aises
Qui sont, des pollueurs, déployés sans pudeur,
Ce huitain fut pondu pour évoquer l’«honneur»
Dont un incompétent usa dans l’imposture
De courir au TC, jouant la procédure,
Se disant insulté pour masquer la verrue
Qu’un de ses bâtiments infligeait à la rue.
Mais il faut saluer le juste acquittement
De Gaillard, en appel. Fort bien, finalement!
Pierre Santschi, Lausanne, auteur du livre ” … du Déni béni au labo du Beau“