Oh, mon âme ! Paix de grâce ! Quel égarrement !
Et que me valent donc ces douloureux tourments,
Cavalcades polaires sur les volcans du doute
Qui glacent mes élans ?
Je la hume la déroute,
Sous leurs yeux qui patinent en de pervers ballets
Alors que se dérobent leurs mains de vils valets.
Mais, mon âme, paix de grâce ! Dans peu de temps, je crois,
Nous laverons nos corps et jetterons nos croix.
Xian, 1975