Il venait de Féconde et se dirigeait vers Autrui.De son passage sur la terre,Il gardait un mauvais souvenir.Sa raison lui avait donné trop d’ulcères. Au loin déjà, il discernait Autrui. Il se réjouit. Xian 1974 Photo©2024 Le Médusé: L’étang de Sauvabelin
Xian
Macbeth
Même les gloires posthumesS’éteignentSemblait dire Néon à son ami Silab.Fallait-il qu’ils luttassent pour en arriver là, Qu’ils usassent leurs tripes sur ces tonneaux béants, Porteurs de maléfices? Le secret des angesConnaît tant de frontièresQue s’il advenait que l’un d’euxOutrepassât ses droits,Le ciel se viderait,Entraînant ses comparsesDans les auges des rois,Crois-moi! Xian, août 1978 Macbeth, Banquo et les
Poème
La malédiction, privilège des malheureux.La bénédiction, des fats.Victoire, mes aïeuxOn les a eus, cette fois.La rage entre les dents, la queue entre les pattes,Il gribouillaitSon abdication. PriezBonnes gens. L’échec vaut le matAu royaume des farcis.Si! Xian, mars 1978 Pessoa Café littéraire, Genève. Photo Le Médusé
Sale
Elle eut le culot de montrer ses fesses à la glace.La glace lui tira la langue, une langue pâle. Rouge, bleu, ocre saleSont les couleurs de l’amour, faceDe rat. Je t’ai pincéMais pas coincéMalheureusement Pour euxCar l’amantDe MathieuÉtait grandEt boiteux. Juge un peu ce qu’ils ont faitÀ cette rivière du passé CesLaids ! Xian, 1973 Eran Shamgar.
Poème
Oh, mon âme ! Paix de grâce ! Quel égarrement !Et que me valent donc ces douloureux tourments,Cavalcades polaires sur les volcans du douteQui glacent mes élans ? Je la hume la déroute,Sous leurs yeux qui patinent en de pervers balletsAlors que se dérobent leurs mains de vils valets. Mais, mon âme, paix de grâce ! Dans peu de temps,
Le calendrier
Réflexion et désapprobationTrônant aux royaumesDe l’intolérance. Un souci. Grave, semble-t-il.Beaux nœuds aux souliers, bravo !Et tournent les feuillesDu calendrier. Stupeur : cette arme.La lecture de l’arrêtVous bloqueLe cœur. Cheminements penaudsSous les sarcasmes des veaux.Le geste incohérent,Les larmes outragées,Salissent, en passant,Le calendrier. Xian, 1975
Pensées
Je prends l’affaire en mains!C’est-à-dire que je la mets dans mes poches… ——————————————————————— C’est mon supérieursur le papier.Le papier,sur mon postérieur. ——————————————————————— Avez-vous connu le doute?Sans doute, oui ——————————————————————— Il y a tant de génocides!Il y a tant de silences! ——————————————————————— Là où les cadavresse passent de fossoyeurs,tout est simple.Là, je veux dire: le désert
Ce jour-là, il pleuvait
Il pleuvait du désespoirIl pleuvait de la faimIl pleuvait des crisIl pleuvait de la haineIl pleuvait de la bêtiseIl pleuvait tantDans la plaine Ils avaient tous mis leurs essuie-glacesEt roulaient, roulaient,Par millions, comme de laides limaces. Sur une route parallèleFonçait un fouSans toit et sans essuie-glace.Ils tentèrent de le rattraper pour le pendre.De soif, ils
Ho, mon âme!
Ho, mon âme! Paix de grâce! Quel égarement! Et que me valent donc ces douloureux tourments,Cavalcades polaires sur les volcans du douteQui glacent mes élans? Je la hume, la déroute.Sous leurs yeux qui patinent en de pervers balletsAlors que se dérobent leurs mains de vils valets. Mais mon âme, paix de grâce! Dans peu de
A toi, mon cher Denys
Rien ne sert de gémiril faut partir à pointC’est ce savant principequ’inconsciemment suivraient certainslorsque devant vos doléancesils ne trouvent rien mieuxqu’un “il y a partout quelque chose”,commode paravent ponce-pilatien,répété avec cet air condescendantque seule peut octroyerla certitude d’avoir trouvéla pierre philosophale. Les Français encore n’en reviennent pasd’être un temps devenus allemands.Et les Américains d’être restés
En librairie
Tout était dit, ou presque, en 2008…
La vraie histoire de Consuelo de St-Exupéry, le vrai destin de l’Europe noyautée par la CIA
Passion dans les pâturages pendant la guerre, alors que l’or nazi est caché dans le réduit helvétique.