Le carré du carré,C’est bien connu, Egale une méduse. L’histoire que je vous conteraiN’est pas triste mais confuse,Tenez: Un monsieur très en vue, Ventriloque de fonctionEt amant de surcroît,Surpris par sa logeuse dans la pire des postures,Tomba sur le quart de sa voix.Bégayant des injuresEt frisant le désastre,Il ne dut son salut qu’à une dame de passagePoint
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Denys (3)
Ecrire pour toi, DenysToujours pour toi.Beurrer mes épinardsEn t’encensant, Denys. Xian, 1978 Photo ©infoméduse
Poème pour Marianne
Toi qui m’offres l’été,m’offrirais-tu l’aménitéd’une vespérale éternité?L’indélébile immunitéd’une vestale sans vanité?L’équidistante équitéd’une sibylline complicité mâtinée de noble pitié,ancrée telle une coquille habitéeau frontispice du Mont de Piété. Toi qui m’offres l’étém’offrirais-tu l’aménitéd’une vespérale éternité? Xian, 20 juin 2023 Dessin de José Roosevelt. Le bédéiste lausannois sera présent les 12 et 13 octobre 2024 au festival Anzère
Sale
Elle eut le culot de montrer ses fesses à la glace.La glace lui tira la langue, une langue pâle. Rouge, bleu, ocre saleSont les couleurs de l’amour, faceDe rat. Je t’ai pincéMais pas coincéMalheureusement Pour euxCar l’amantDe MathieuÉtait grandEt boiteux. Juge un peu ce qu’ils ont faitÀ cette rivière du passéCesLaids ! Xian, 1973 La glace lui
L’étoile filante
Il venait de Féconde et se dirigeait vers Autrui.De son passage sur la terre,Il gardait un mauvais souvenir.Sa raison lui avait donné trop d’ulcères. Au loin déjà, il discernait Autrui. Il se réjouit. Xian 1974 Photo©2024 Le Médusé: L’étang de Sauvabelin
Macbeth
Même les gloires posthumesS’éteignentSemblait dire Néon à son ami Silab.Fallait-il qu’ils luttassent pour en arriver là, Qu’ils usassent leurs tripes sur ces tonneaux béants, Porteurs de maléfices? Le secret des angesConnaît tant de frontièresQue s’il advenait que l’un d’euxOutrepassât ses droits,Le ciel se viderait,Entraînant ses comparsesDans les auges des rois,Crois-moi! Xian, août 1978 Macbeth, Banquo et les
Poème
La malédiction, privilège des malheureux.La bénédiction, des fats.Victoire, mes aïeuxOn les a eus, cette fois.La rage entre les dents, la queue entre les pattes,Il gribouillaitSon abdication. PriezBonnes gens. L’échec vaut le matAu royaume des farcis.Si! Xian, mars 1978 Pessoa Café littéraire, Genève. Photo Le Médusé
Je dors
Les voitures passent dehors à un train d’enferLe soleil darde la table de ses rayons clairsUn verre vide, un ouvrage, reposent à mes côtésC’est dur de travailler quand le goût vous est ôté Et je dors Dormir, c’est si bonJe voudrais dormir tout le tempsPour oublier les gensAinsi que ma raison Mais ma raison me
Sale
Elle eut le culot de montrer ses fesses à la glace.La glace lui tira la langue, une langue pâle. Rouge, bleu, ocre saleSont les couleurs de l’amour, faceDe rat. Je t’ai pincéMais pas coincéMalheureusement Pour euxCar l’amantDe MathieuÉtait grandEt boiteux. Juge un peu ce qu’ils ont faitÀ cette rivière du passé CesLaids ! Xian, 1973 Eran Shamgar.
Poème
Oh, mon âme ! Paix de grâce ! Quel égarrement !Et que me valent donc ces douloureux tourments,Cavalcades polaires sur les volcans du douteQui glacent mes élans ? Je la hume la déroute,Sous leurs yeux qui patinent en de pervers balletsAlors que se dérobent leurs mains de vils valets. Mais, mon âme, paix de grâce ! Dans peu de temps,
En librairie
Tout était dit, ou presque, en 2008…
La vraie histoire de Consuelo de St-Exupéry, le vrai destin de l’Europe noyautée par la CIA
Passion dans les pâturages pendant la guerre, alors que l’or nazi est caché dans le réduit helvétique.