Je ne consacre
À ton nom de chat
Ni la fenêtre qui t’attend
Au soleil de midi
Pour inonder le logis
Autour de ton sommeil
Ni le miroir qui bouge
Ébloui de ton image
Panthère ou jaguar
Qui surgit du brouillard
Je ne consacre
À ton allure féline
Ni les pauvres pressés
Qui parfois te suivent
En se cachant
Comme des fantômes
Que l’aventure effraie
Ni les innombrables
Fous de passage
Qui se croient sages
De te perdre je ne cesse
Dans l’enclos des saisons
Pour te retrouver dans
Les champs libres de la vie
Par une nuit sauvage
Ami plein de grâce
Où es-tu ce soir ?
Maria Zaki (Poème inédit, 2024)